IMC et sportifs : est‑ce fiable ?
L'IMC reste utile pour la population générale, mais chez l'athlète, il présente une limite majeure : il ne sépare pas la masse grasse de la masse maigre. Résultat : un rugby‑man ou un haltérophile peut afficher un IMC de « surpoids » sans excès de graisse.
Pourquoi l'IMC « se trompe » chez les sportifs
- Pas de distinction des tissus : l'IMC ne voit qu'un rapport poids/taille.
- Répartition de la masse : même IMC, profils métaboliques différents.
- Variabilité des sports : gabarits contrastés selon les disciplines.
Les bons compléments à utiliser
- Tour de taille (cm) : marqueur cardio‑métabolique accessible.
- IMG (%) : via impédancemétrie, plis cutanés, DXA selon le contexte.
- Performance, fatigue, blessures : indicateurs fonctionnels clés.
Pour un suivi simple, commencez par notre Calcul IMC, puis confrontez à votre hub Poids & IMC et au tour de taille.
❓ Questions fréquentes
IMC élevé = mauvais ?
Pas forcément chez un athlète. Interprétez avec d'autres indicateurs.
IMG idéal ?
Dépend du sexe, de l'âge, du sport et de la période de saison.
📊 IMC vs IMG vs Tour de taille
Indicateur | Atout | Limite |
---|---|---|
IMC | Simple pour suivi populationnel | Ne sépare pas muscle/graisse |
Tour de taille | Indice cardio‑métabolique | Technique de mesure critique |
IMG | Vision composition corporelle | Qualité variable (méthode, hydratation) |
🛠️ Conseils pratiques
- Suivi sur la durée (saisons, phases d'entraînement).
- Coupler performance, fatigue perçue, blessures, sommeil.
- Interprétation par un pro si enjeu compétitif/santé.
❓ Questions fréquentes
IMC élevé = mauvais ?
Pas forcément chez un athlète musclé. Regardez tour de taille, IMG et contexte.
Quelle fréquence de suivi ?
Mensuelle hors période spécifique; plus rapprochée en suivi pro.